L'ensemble des images d'Ida Tursic et Wilfried Mille a été rephotographié depuis le site d'Almine Rech.
Vous avez commencé un travail commun depuis votre rencontre aux Beaux-Arts de Dijon au début des années 2000. Quel est le motif de votre collaboration ?
Probablement le sexe.
On retrouve dans vos peintures des images de sources et d’époques complètement différentes. Qu’est-ce qui oriente vos sélections d’images ?
La peinture est à la fois un médium auto-référent et un médium qui aime dévorer le monde, l’histoire de la peinture nourrit la peinture et peindre c’est toujours faire avec cette histoire (que nous vivons comme un cadeau) et avec notre temps (et ces images), notre temps qui par ailleurs, naturellement, mélange tout, nivelle tout, peut-être un effet Google. Nous les choisissons en pensant à ce qu’elles deviendront une fois transformées en peinture, en aquarelle, en gravure (oui on aime bien les nouvelles technologies), finalement le choix est probablement instinctif et sentimental.
À quel moment considérez-vous qu’une peinture est terminée ?
Quand notre chien s’assoit devant en posant. C’est assez simple pour nous, on sait quand c’est fini, c’est le moment où tu sais que ce tu peux rajouter dessert le tableau.
Y a-t-il une hiérarchie entre toutes les différentes étapes qui constituent votre processus de peinture ?
Non, le processus est la peinture, après tout une palette est peut-être aussi importante qu’un tableau fini au sens où on l’entend généralement, peut-être que la beauté réside dans cette absurde tentative du faire.
Et qu’est-ce qui définit votre palette de couleurs ?
Nous et le tableau sur lequel on travaille, et parfois malheureusement la mauvaise température colorimétrique des néons.
Est-ce qu’on peut dire que votre travail ne se confronte à aucune limite ?
Au contraire, je crois qu’on aime chercher les limites, limites des sujets, limite du tableau, du sens.
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L'ensemble des images d'Ida Tursic et Wilfried Mille a été rephotographié depuis le site d'Almine Rech.
Vous avez commencé un travail commun depuis votre rencontre aux Beaux-Arts de Dijon au début des années 2000. Quel est le motif de votre collaboration ?
Probablement le sexe.
On retrouve dans vos peintures des images de sources et d’époques complètement différentes. Qu’est-ce qui oriente vos sélections d’images ?
La peinture est à la fois un médium auto-référent et un médium qui aime dévorer le monde, l’histoire de la peinture nourrit la peinture et peindre c’est toujours faire avec cette histoire (que nous vivons comme un cadeau) et avec notre temps (et ces images), notre temps qui par ailleurs, naturellement, mélange tout, nivelle tout, peut-être un effet Google. Nous les choisissons en pensant à ce qu’elles deviendront une fois transformées en peinture, en aquarelle, en gravure (oui on aime bien les nouvelles technologies), finalement le choix est probablement instinctif et sentimental.
À quel moment considérez-vous qu’une peinture est terminée ?
Quand notre chien s’assoit devant en posant. C’est assez simple pour nous, on sait quand c’est fini, c’est le moment où tu sais que ce tu peux rajouter dessert le tableau.
Y a-t-il une hiérarchie entre toutes les différentes étapes qui constituent votre processus de peinture ?
Non, le processus est la peinture, après tout une palette est peut-être aussi importante qu’un tableau fini au sens où on l’entend généralement, peut-être que la beauté réside dans cette absurde tentative du faire.
Et qu’est-ce qui définit votre palette de couleurs ?
Nous et le tableau sur lequel on travaille, et parfois malheureusement la mauvaise température colorimétrique des néons.
Est-ce qu’on peut dire que votre travail ne se confronte à aucune limite ?
Au contraire, je crois qu’on aime chercher les limites, limites des sujets, limite du tableau, du sens.
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